Le cafard du dimanche soir, la suite
Quand j’ai publié l’article sur « Le cafard du dimanche soir », je ne m’attendais pas spécialement à avoir beaucoup de retours.
Et pourtant …
Est-ce rassurant ?
D’un côté, oui.
Je me suis sentie moins seule.
Mais d’un autre, je me dis que s’il y a tant de personnes qui appréhendent le lundi, c’est qu’il y a un vrai problème à régler.
Quand j’ai reçu vos commentaires, je me suis tout de suite dit qu’il faudrait donner une suite à cet article.
Pendant des années, j’ai eu des angoisses tous les dimanches à l’idée de retourner travailler.
Mais j’ai progressivement mis en place des choses pour améliorer mon bien-être au travail, et cela a vraiment changé ma vie.
Le temps passe déjà trop vite quand on est en congé, alors autant ne pas gâcher un de ces précieux jours avec une boule dans le bide et l’envie constante de chialer.
Avant de vous partager mes astuces, je tiens à vous dire que ce qui a marché pour moi, ne fonctionnera peut-être pas pour vous.
Même si j’aime penser que j’ai toujours raison …
Si j’avais inventer une méthode miraculeuse, je serais en train de la faire breveter au lieu de vous révéler mes « grands secrets ».
Le fait est, que nous fonctionnons tous différemment.
Mais si ça se trouve, nous pouvons avoir quelques points communs.
Venons-en à ce qui vous intéresse vraiment.
La première chose que j’ai mise en place, c’est d’amener au travail, des choses qui me procurent un plaisir visuel.
Un mug qui me représente, un bic amusant, une belle boîte à tartines, une photo de Dwayne Johnson, …
Je me suis entourée d’objets qui me font du bien, dans la limite du raisonnable, bien sûr.
Afin d’éviter les problèmes, je n’expose pas à mes collègues, des photos de mon âme sœur nue.
Même si certains d’entre eux, seraient ravis de donner leur avis sur le sujet (dans un but purement artistique bien entendu …).
Je suis convaincue qu’un environnement de travail agréable à l’œil, un petit univers à moi, m’a permis de me sentir mieux.
Ensuite, la boustifaille.
J’aime me préparer un lunch et un goûter (oui, je prends toujours un 4h à 33 ans), qui vont me faire réellement plaisir.
Bien que je respecte cela, je ne suis pas une fervente amatrice de tartines de pain complet et de gouda.
Je privilégie des petits repas qui font que je me réjouis de manger, et qui égaillent mes papilles et mes temps de midi.
Une petite salade de pâtes, un risotto, un reste de chili, un sandwich maison, …
Et après tout, qui est-ce qui m’interdit de m’enfiler de la raclette à la pause du dîner ?
Le tout est que je sois heureuse de ce je vais manger.
Et pour trinquer …
Café, thé, eau aromatisée ou toutes autres boissons autorisées sur un lieu de travail (sinon, il est certain que j’aurais déjà rempli ma gourde de Tequila).
J’ai toujours de quoi m’hydrater le gosier.
Les boissons chaudes ont chez moi un pouvoir réconfortant, alors si j’ai un petit coup de mou …
Un bon café, un petit chocolat …
Et ma motivation reviendra !
Un autre changement est que je n’écoute plus la radio en me rendant au travail.
Personnellement, je trouve que pour se motiver, il y a beaucoup mieux que d’écouter la météo déprimante, le point sur les bouchons et les actualités qui donnent le bourdon.
Les matins, dans la Tata mobile, vous pouvez entendre de la musique digne d’une discothèque ou d’un karaoké.
Ça peut paraître bête, mais écouter ses chansons préférées à la place d’informations à tendance négative, ça change déjà l’atmosphère.
Autre petite chose aussi que j’ai modifiée, le timing.
Avant, j’arrivais à l’heure.
Schtroumpf ponctuel ?
Présent !
Mais maintenant, j’essaie d’arriver avec un peu d’avance (mais pas trop quand même, faut pas déconner), afin de m’installer confortablement et comme je l’aime pour être à l’aise toute la journée.
Préparer ce dont j’ai besoin, passer un coup aux toilettes m’assurer que tout est bien en place (ceux qui applique du mascara à la va-vite savent de quoi je parle), ainsi que dire bonjour, sourire et prendre des nouvelles de mes collègues.
En parlant de collègues …
Avant, j’étais hyper bornée.
Les collègues restent des collègues.
Puis un jour, j’ai compris que ces derniers n’étaient pas mes ennemis.
Théorie du complot.
Souvenez-vous …
Alors, on a toujours des gens avec qui on a plus d’affinités que d’autres.
C’est bien normal et c’est comme partout.
Mais j’ai enlevé le mur électrifié que j’avais dressé et j’ai pris le temps de les connaître et de les apprécier.
Peut-être, ai-je beaucoup de chance ?
Car mes collègues savent me faire rire, m’écouter, m’encourager, me supporter et me soutenir.
Mais si je n’avais pas changé ma vision des choses, je n’aurais jamais fait de si belles découvertes.
Et c’est en grande partie grâce à ces chouettes collègues que je ne vais plus travailler avec des pieds de plomb.
La dernière chose que j’ai changé depuis plusieurs années maintenant, c’est que le dimanche soir, je fais TOUJOURS quelque chose de chouette.
Un repas avec des amis, un jeu de société, une soirée cinéma et même parfois (souvent) la java.
Je m’en fiche d’être un peu fatiguée le lundi matin.
Et comme le disait ma Grand-Mère : « Tant que tu sais te lever le lendemain … ».
Ce qui compte, c’est que je pense à autre chose et de terminer mon week-end en beauté.
Chez la Mackintosh, le dimanche soir, il n’y a plus jamais de cafard.
Alors, ce ne sont pas du tout des conseils révolutionnaires.
Mais parfois, on n’y pense pas.
Ou on n’ose pas …
Je suis très heureuse quand je suis en congé.
Mais grâce à tout ça, je suis maintenant aussi très heureuse d’aller travailler.
Comme quoi, certaines choses peuvent changer.
Peut-être pas du jour au lendemain.
Mais d’un dimanche à un autre, c’est certain …
Tata Mackintosh