La vie de Tata

2021, l’année Ryanair

Et bin …

Je ne suis pas mécontente d’arriver au bout de ces 365 pénibles jours.

Non mais quelle année de merde !

Et jusqu’au bout !

Si on m’avait dit au 1er janvier 2021 que j’allais vivre tout ça, j’aurais éclaté de rire et aurais répondu …

Impossible !

C’était sans compter sur Madame Karma et Monsieur Lapoisse, qui étaient planqués derrière une porte et se bidonnaient en me pointant du doigt.

Je n’ai pas non plus eu que des mauvaises choses cette année (manquerait plus que ça !).

Mais statistiquement parlant (bien que je déteste les stats), j’ai dépassé mon quota d’emmerdes pour les douze prochaines années.

Ce qui devrait donc dire théoriquement, que 2022 devrait être radieux.

Je dis, devrait … 

Car j’avais déjà pensé ça au nouvel an dernier.

Mais je devais être bourrée au moment de réserver mon voyage vers l’année 2021.

J’ai pris un vol low cost, sans assurance annulation (et sans lire les petites notes en bas de page, encore une fois).

De plus, je me suis retrouvée avec un gros supplément bagage.

Pour finalement atterrir dans un endroit qui ressemble étrangement à Bagdad.

Et je suis presque certaine que le 31 au soir, lors du vol retour, vont résonner dans ma tête les célèbres trompettes de fin d’atterrissage de Ryanair.

Comme pour me dire …

Félicitation ! 

C’était compliqué.

Il a fallu serrer les fesses.

Mais vous l’avez fait !

Nous espérons vous revoir très rapidement sur l’un de nos vols … (plutôt mourir !)

J’ai largement accumulé de mauvais miles.

Ryanair, ça peut être bien.

Mais pas pour un aussi long voyage dans un pays lointain.

Alors cette fois-ci, je ne vais pas me faire avoir.

Et c’est extrêmement sobre, que je vais booker mon vol pour l’année qui arrive sur …

Qatar Airways !

Et en première classe, s’il vous plaît.

Avec écran géant, siège inclinable à l’horizontale, mini-bar et pyjama en soie dessiné exprès pour moi (ça existe, j’ai vérifié).

Avec comme voisin de siège, Dwayne Johnson (qui d’autre ?).

Vers une destination paradisiaque comme les Maldives ou Phnom Penh (je ne sais pas comment on le prononce, mais ça à l’air joli).

Et avec quelqu’un pour m’aider à porter mes bagages aussi …

Cocktail de bienvenue et tapis rouge inclus !

Quoi ?

Est-ce que je crois encore au miracle ?

Bien sûr que non !

Mais je crois aux nouveaux départs.

Alors le 31, quand minuit sonnera, je descendrai de ce coucou de malheur, pour courir à travers l’aéroport de mon imagination, afin d’attraper ma correspondance vers une autre destination.

Je ne sais pas vous …

Mais je trouve que 2022, ça sonne mieux …

Tata Mackintosh

2 commentaires

  • Alexia

    Alllez Tata !!! Ca ne peut pas être pire… même si c’est ce qu’on avait déjà tous dit au réveillon 2020! 🙄🤦🏻‍♀️
    Mais, sincèrement, je te souhaite le meilleur pour 2022! ❤️❤️❤️ Après tout ce que tu as traversé (l’eau, entre autre, aussi bien que Moïse 😜) c’est bien mérité! Tu es une femme super courageuse ! 💪🏻 😘
    Désolée pour l’humour pourave 😅

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