Greetings from Amsterdam (partie 3 et fin)
A l’aube du troisième jour, je n’avais toujours pas digéré l’absence de dessert de la veille.
Mais la Mackintosh a plus d’une adresse bouffe dans son calepin.
Et il ne m’a pas fallu longtemps pour convaincre mon acolyte de se faire une orgie de pancakes.
J’ai donc sillonné les ruelles d’Amsterdam de bon matin, pour arriver chez Moak Pancakes.
Un lieu tout en rose et bleu.
Comme à mon habitude, j’ai pris un latte.
Un jus de carotte pour absorber un peu de vitamines.
Et avec ça …
The infamous.
Qui au contraire de son nom, est vraiment bon.
De gros pancakes avec de la sauce au chocolat, du beurre de cacahuètes, de la cannelle, des bananes, des fraises et des mûres.
Petite recommandation, n’y aller pas trop tard, au risque de devoir faire la file et attendre une place.
Pour faire descendre tout ça, une marche digestive s’est à nouveau imposée.
Vous ai-je dit que j’avais choisi de tout faire à pied ?
Amsterdam est une ville bien desservie en transports en commun.
Bus, tram, métro et ferry.
Mais avec l’expérience et les nombreux voyages que j’ai eu la chance de faire, je peux vous garantir que c’est en se baladant que l’on fait les plus belles découvertes.
Next stop, les meilleurs cookies d’Amsterdam !
Bin oui …
Je ne pouvais pas partir sans y avoir goûté.
Ils proviennent de la célèbre biscuiterie, Van Stapele.
Alors …
Premièrement, si vous voulez vous éviter une à deux heures de queue (comme à Disneyland), je vous conseille d’y aller à l’ouverture (voir même un peu avant).
Deuxièmement, un client est limité à sept cookies maximum, pour essayer de satisfaire le plus grand nombre.
Troisièmement, il n’y a pas d’horaire de fermeture.
Il fabrique 3000 cookies par jour.
Quand c’est vendu, Vera, la propriétaire et créatrice de ce biscuit, ferme boutique.
Quatrièmement, il n’y a qu’une seule sorte de cookies (chocolat noir fourré chocolat blanc).
Et cinquièmement, est-ce que ça en vaut la peine ?
En toute sincérité, ils sont délicieux.
Bien qu’à mon avis, ils ne soient pas inimitable (un défi à relever pour moi !).
Passer à côté sans s’y arrêter serait dommage.
Surtout que le prix n’est pas excessif (2€ le cookie).
Et la boutique qui est aussi la fabrique, si on aime l’ancien, est tout ce qu’il y a de plus charmant.
En conclusion, si vous passez à côté et qu’il n’y a pas trop d’attente, foncez !
Mais est-ce que ce sont vraiment les meilleurs cookies d’Amsterdam ?
Pour le savoir, il me fallait au moins un comparatif.
Du coup, je me suis sacrifiée pour l’équipe, et je me suis rendue dans une autre enseigne, Belicio Cheats.
https://www.belicio-cheats.com/nl/
Ici, les cookies sont gros, très gros.
Avec un coeur qui ressemble davantage à de la pâte à cookies.
Et niveau goût, il y a du choix …
Après avoir réfléchi, bavé sur le comptoir et reréfléchi, j’ai arrêté mon choix sur le Red Velvet, le Raffaello et le Kinder Bueno.
Bien que je ne doute pas de mes capacités à manger l’entièreté de la boîte à moi toute seule, je l’ai gardée pour la ramener à la maison, et me faire pardonner de mon absence.
Suite à la dégustation familiale, mon verdict est tombé …
C’est incomparable.
Les deux sont excellents, dans un style totalement différent.
Mais grâce au charme et au raffinement, mon coeur penche quand même pour Van Stapele.
Mon escapade à Amsterdam touchait à sa fin.
Et je partais en ayant un seul regret.
Ne pas avoir fait une ballade sur les canaux.
Alors quand j’ai eu la confirmation que je n’allais pas pouvoir rentrer chez moi, j’ai réservé une nuitée supplémentaire et j’ai foncé faire un tour en bateau.
Amsterdam ne voulait pas me laisser partir, j’allais donc en profiter !
Et après trois jours à crapahuter dans les rues, ça faisait du bien de se laisser transporter.
Une ballade sur les canaux dure entre une heure et une heure et demie.
Le prix varie selon les prestataires et ce qui est inclus.
J’ai opté pour une croisière d’une heure avec audioguide pour 15€.
Et vous pouvez prendre votre apéro avec, où l’acheter sur place.
Je n’ai pas été déçue de cette visite.
Cela offre vraiment une autre perspective sur la ville.
Et les anecdotes du capitaine, ainsi que le brin d’histoire sur la construction d’Amsterdam et la vie à travers les époques, étaient très intéressant.
Pour le dernier soir, ayant quand même vécu quelques émotions durant la journée, j’avais envie d’un repas réconfortant.
J’avais porté mon choix sur un restaurant asiatique très bien coté, Asia.
Mais arrivée devant, j’ai trouvé porte close.
Par chance, il y avait un Wagamama juste à côté.
Bien qu’il s’agisse une chaîne de restauration spécialisé dans la cuisine japonaise, pour y avoir été plusieurs fois et à plusieurs endroits, j’ai toujours bien mangé et avec plaisir.
Cette fois-ci, mon choix s’est porté sur leur ramen au boeuf piquant.
Véritable comfort food.
Et comme je ne suis pas particulièrement fan des desserts asiatiques, je me suis arrêtée sur le chemin du retour prendre une délicieuse crêpe dans l’une des nombreuses crêperies que l’on trouve un peu partout à Amsterdam.
Et c’est sur cette délicieuse image que se termine cette « carte postale ».
Ce que je retiens d’Amsterdam, c’est qu’il fait bon y flâner.
Il y a des choses agréables à voir et à manger partout où vous aller.
Et j’ai eu la chance de partager tout ça avec une amie précieuse.
En espérant que ces trois articles vous ont plus et vous ont donnés l’envie d’aller découvrir la ville qui compte plus de vélos que d’habitants.
Tata Mackintosh