Greetings from Paris (partie 1)
Ahhhhhhh Paris !
Ses somptueux bâtiments.
Ses délicieux croissants.
Et ses charmants habitants.
Qui n’ont jamais le temps …
J’étais en route direction Notre-Dame, quand deux dames en difficulté m’ont interpellées pour les aider à trouver leur chemin.
J’ai demandé à mon fidèle compagnon de voyage, Google Maps, de m’indiquer l’adresse qu’elles recherchaient, et comme c’était sur ma route, je les ai accompagnées.
Au moment de se quitter, elles m’ont dits : « Merci beaucoup ! On voit bien que vous n’êtes pas du coin. Jamais reçu de l’aide comme ça de la part d’un Parisien ».
Les clichés sur les Parigots seraient-ils donc vrais ?
Sont-ils tous pressés ?
Portent-ils vraiment des bérets et une baguette sous le bras ?
Et si je crie: « Ici c’est », vont-ils vraiment me hurler au visage : « Pariiiiiis !! » ?
J’avais trois jours devant moi pour le savoir.
Mais reprenons depuis le début …
Jeudi 29 septembre, départ de chez moi à 5h du mat (j’ai des frissons).
J’habite un petit village de campagne relativement calme et plutôt coquet.
Mais ce jour-là, la gare a des allures de film d’horreur.
Je ne serai pas étonnée de voir attendre avec moi sur le quai, Jack l’éventreur.
Je n’ai quasiment pas dormi de la nuit tellement je suis impatiente et stressée.
De un, parce que je pars toute seule.
De deux, parce que pour une fois, je n’ai absolument rien programmé, et aucune idée de ce qui va m’arriver.
Arrivée Gare du Nord à 9h30 pétante !
Et quand je passe les portes de la gare, qui est très belle soit dit en passant, et me retrouve dans la rue, j’ai l’impression de vivre les mêmes sensations qu’Indiana Jones.
Mais version cosy.
Je suis à Paris …
Pas au fin fond du Pérou !
En plus, j’y suis déjà allée un paquet de fois, et pas plus tard qu’il y a quatre mois d’ailleurs.
Mais là, c’est différent …
En parlant de différence, je n’avais pas revu la cathédrale Notre-Dame de Paris depuis l’incendie.
Du coup, j’ai décidé de commencer par-là.
Je ne sais pas pourquoi (sûrement parce que cette malheureuse histoire a fait tout un foin), mais je m’attendais à voir un bâtiment emblématique complètement ravagé.
Alors qu’arrivée devant, je vois juste un édifice en rénovation.
La façade est toujours aussi belle, mais protégée par des panneaux qui barrent le passage.
Sur les côtés, des grues et des échafaudages.
Mais touristes et autochtones prennent quand même le temps de s’arrêter et de l’admirer.
En chemin, je m’arrête dans un petit parc avec au milieu une grande tour.
La tour Saint-Jacques, qui fait partie des chemins de Compostelle.
Une bien belle bâtisse, avec une bien belle histoire, je dois l’admettre.
Qui sert également de lieu de rencontre aux pigeons du coin (les oiseaux hin, pas les personnes …).
Je pose quelques instants mes fesses sur un banc et observe le spectacle qui s’offre à moi.
Et bin, je peux vous dire que ça roucoule sec dans le square Saint-Jacques.
Petite confidence …
Lors de ce voyage, j’ai décidé de me laisser porter par mon intuition, mes envies et les petits signes de la vie.
Donc quand je rejoins les bords de Seine, et que je vois une plaque « Promenade Maurice Carême », je sais que je suis sur le bon chemin.
« Liberté », est la première poésie que j’ai apprise et récitée à l’école.
Et je ne l’ai jamais oubliée …
Mon estomac vide, lui aussi, ne se fait pas oublier.
Il est l’heure de reprendre des forces.
A Paris, il y a de quoi faire niveau boustifaille.
Mon choix s’arrête sur BUNS.
Ils ont plusieurs enseignes et celui qui se situe près de moi ne fait qu’à emporter.
Mais ce n’est pas un problème puisqu’il fait beau et que le jardin du Luxembourg est juste à côté.
Suite aux conseils de Samuel et Léandre, deux habitués du lieu avec qui je discute de bouffe, de ce que je fais là, et de comment on profite des joies de la vie parisienne quand on est adolescent; j’opte pour le smash buns et les frites avec la mayo au wasabi.
Et c’est accompagnée de mon butin, que je pars m’installer sur une des chaises transat du jardin.
A ma gauche, un homme peint une aquarelle et sa femme le regarde faire avec admiration.
A ma droite, un homme avec un look de gangsta qui lit Albert Camus.
Moi je suis au milieu avec mon burger, face à une superbe vue qui semble mettre tout le monde d’accord.
Le burger est excellent.
Mais mon coup de coeur va aux frites et la sauce.
Pour un total de 11 euros, boisson comprise.
C’est limite moins cher que chez l’oncle Ronald, plus copieux, et bien meilleur.
Au loin, j’aperçois une statue que je prends également comme un signe du destin (oui, je suis très signes que le ciel m’envoie …).
Marie Stuart, Reine d’Ecosse.
Pas de doute, Lady Tata Mackintosh est au bon endroit au bon moment.
Se promener dans le jardin est vraiment agréable.
Je passe vraiment un bon moment à découvrir ce qu’il renferme.
Et je suis prise d’une envie de m’installer, juste pour admirer.
Beaucoup de mes amis m’ont demandé si je n’étais effrayée de partir toute seule.
Surtout dans une grande ville.
Alors je suis quelqu’un qui a peur de beaucoup de choses dans la vie …
Mais absolument pas de me retrouver toute seule.
Je suis bien consciente des risques qui existent.
Mais en toute honnêteté, le danger dont j’ai été le plus proche durant ces trois jours, a été d’assister à un traffic de cartes Pokémon devant un lycée.
Comme il me reste encore un peu de temps avant d’aller à l’hôtel, je continue mon exploration et arrive devant le Panthéon.
Et je me fais la réflexion que Paris regorge quand même de bâtiments majestueux …
Un petit passage devant l’académie nationale de musique (encore un bâtiment en toute simplicité …).
Mais après ça, j’ai ma dose de culture pour la journée.
Et je succombe à quelque chose d’un peu plus léger.
Le shopping !
Ce qui m’a toujours interpellée lors de mes séjours dans les grandes villes, c’est la mise en valeur des devantures des différentes enseignes.
Cette fois-ci, je me surprends à admirer longuement la vitrine d’un magasin, avant de me rendre compte qu’il s’agit d’une boutique de …
Parquet ! (Oui, vous pouvez rire …)
Tout est classe dans le centre de Paris.
Je fais donc un petit tour au BHV Marais , juste pour les yeux.
Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un grand magasin où on trouve de tout (mode, beauté, meubles, papeteries, cuisine, …).
Tout est beau, tout est bien rangé et tout y est hors de prix …
Mais si vous avez plaisir à admirer de beaux objets, (et encore mieux, le budget), ça vaut le détour.
Et bien entendu (ceux qui me connaissent savent), un petit tour chez Sephora, le temple de la beauté.
La fin d’après-midi approche et je rejoins le Kartorze hôtel, à deux pas du quartier Les Batignolles.
https://www.lekatorzehotel.com/fr
Après plus de vingt-cinq kilomètres parcourus depuis la sonnerie de mon réveil, je rêve d’une bonne douche et de profiter des joies d’avoir un grand lit très confortable …
Je ressors juste pour me prendre à manger (rien qui vaille la peine d’être mentionné) et boire un Spritz en terrasse.
Parce qu’à Paris, il y a une loi absurde qui dit qu’on ne peut plus boire de café (ou autres boissons chaudes) après 18h.
WTF ?
Ils sont fous ces Parisiens !
Et épuisée par cette journée riche en émotions, en découvertes et en activités physiques …
Je plonge dans les bras de Morphée et rejoins le pays des rêves …
Tata Mackintosh
2 commentaires
Val
Vivement la suite tata, grâce à toi, nous y retournons bientôt 😉 j’adore Paris ❤
Tata Mackintosh
C’est top ça. J’y retournerai déjà bien aussi 🙂