La vie de Tata

Ceci n’est pas une dépression

On est d’accord…

Il n’y a rien de sérieux dans la nouvelle gestion des publications de ce blog.

Pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque, je peux vous l’assurer.

Tous les jours, je me dis : « Aujourd’hui, j’écris ! ».

Puis …

Rien.

Pour être honnête, je ne suis pas au top en ce moment (et ça dure un peu).

C’est même carrément la loose.

Voir, le dawa.

Certains jours, j’ai plus le blues que B.B. King, c’est dire …

J’ai cette impression d’être montée à bord d’une montagne russe il y a quelques mois, et de ne pas arriver à descendre de ce foutu manège.

Mon but étant de vous divertir et de vous apporter un peu de plaisir et de bonne humeur, j’ai longtemps hésité à vous partager mon seum.

Cela me paraissait fort peu agréable …

Mais pourtant, pourrait bien être bénéfique. 

Pour moi, en tout cas.

Ce blog est le reflet de mon âme (ô rage, ô désespoir) !

Et concrètement, je devrais être libre de pouvoir écrire ce que je veux dessus.

Comme une sorte de journal intime 2.0.

Sauf qu’en réalité, je dois tenir compte des gens qui m’entourent, et donc respecter leur intimité également.

Normal …

Mais frustrant pour une femme comme moi, qui arrive à se libérer de ses maux avec les mots (note à moi-même : rime à retenir pour ma future chanson de rap).

L’autocensure, ça me casse les pommes d’amour.

Et d’ailleurs, je pense que sur certains sujets, je vais arrêter de le faire.

Franchement …

A quoi bon louer bien cher un emplacement pour exprimer mes sentiments, si c’est pour m’y sentir à l’étroit ?

Et pas toujours envie de poser sur clavier des sous-entendus, ou de me creuser la tête pour trouver des métaphores, afin de ne pas mettre en PLS les humains participant à mon écosystème.

Je pourrai écrire juste pour moi, me direz-vous.

Mais là aussi, une frustration s’installe.

Car je sais que je ne suis pas la seule à ressentir les loopings incessants que nous impose la vie (très drama queen ça …).

On ne va pas se mentir, se mettre la tête à l’envers une fois de temps en temps, c’est plaisant.

Mais quand c’est constamment, ça en devient lassant.

Et en toute modestie (pour une fois c’est vrai), je sais qu’avoir connaissance du fait que nous ne sommes pas tout seul dans le wagon, ça aide à tenir bon dans les virages.

On a pas toujours quelqu’un à qui tenir la main au moment où la grande descente arrive.

Alors si le lire peut avoir le même effet …

Et donc on fait quoi de tout ce poids qui nous écrase tel un harnais de sécurité ?

Si j’avais le secret de la potion magique, je vous promets que je vous le partagerais.

Je ne suis pas comme ce vieil égoïste de Panoramix, moi !

Malheureusement, la manière de se libérer de ce fardeau est propre à chacun.

Et en toute transparence, je n’ai moi-même pas encore trouvé la formule exacte.

Sauf que là, les vrilles je les connais par cœur.

Et je commence à avoir des hauts-le-cœur.

Si ça continue, je risque bien d’attraper la cuisse de mon voisin de siège et d’y enfoncer mes ongles tellement ça me fait peur (histoire vraie, la légende raconte que la trace de mes griffes s’y trouve toujours).

Tout ce dont je suis certaine, c’est que ce n’est pas une dépression.

Parce que je retrouve mon envie d’écrire, j’ai encore envie de sourire, de danser, et surtout, de ne pas me laisser aller …

Mais j’ai vraiment hâte de sentir le freinage arriver, de voir le harnais se lever et pouvoir enfin poser un pied au sol, même si le début est un peu chancelant, et de respirer normalement.

Alors oui, je sais qu’on ne peut pas vivre comme à Disneyland 365 jours par an.

A coup de, siffler en travaillant, il en faut peu pour être heureux, Hakuna Matata, un jour mon prince viendra !

Mais j’ai bon espoir d’arriver à me libérer de ce roller coaster de malheur et de m’installer un peu dans le bateau des contes de fées.

Beau, simple, paisible, et surtout, pas trop éloigné du vendeur de douceurs.

Et pour ceux qui pensent déjà que je suis une malpolie qui ne vous a même pas souhaité une bonne année, sachez que c’est volontaire.

J’ai décidé cette année de ne pas crier à tue-tête les deux mots les plus prononcés le 1er janvier.

Mais d’attendre le dernier jour.

Rendez-vous le 31 décembre 2023. 

Et là, j’évaluerai si ce fut vraiment une bonne année ou pas.

Parce que Walibibibi, j’en suis pas baba …

Tata Mackintosh

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *