Boys, boys, boys !

Je n’aime pas beaucoup le mot ex.

Je préfère dire, mes anciennes conquêtes.

C’est mon petit côté aventurière qui ressort.

Ce qui en toute honnêteté est totalement faux, parce que j’ai très rarement fait le premier pas.

J’ai préféré les laisser venir à moi. 

En y repensant, ce doit être la raison pour laquelle Dwayne n’est pas encore venu sonner à ma porte. 

La distance …

Mais revenons-en à mes amours.

Je n’en entends plus parler durant des années et là, tout à coup, j’en croise trois dans la même semaine.

Est-ce parce que nous étions à l’approche de la Saint-Valentin, et que la vie veut me faire passer un message ?

J’espère bien que non …

Mais de les voir, cela m’a fait replonger dans des souvenirs parfois agréables, parfois douloureux et parfois sulfureux …

A première vue, je pensais avoir été plutôt raisonnable, voir même très (trop) sage.

Mais je suis forcée de constater, que si je dois énumérer tous les garçons avec qui il y a eu ne serait-ce qu’un petit quelque chose, une petite étincelle dans le regard, la liste est plus longue que prévue.

Je n’ai pas l’air comme ça, mais je suis une vraie guimauve.

Malgré mon fort caractère, je n’ai pas un coeur de pierre, mais un coeur tendre.

Est-ce que j’en ai honte?

Non. 

Qu’on ait le palmarès de Don Juan ou d’une bonne soeur, l’important n’est pas la quantité mais la qualité !

J’ai pour habitude de médire sur les hommes. 

Donc, parler un peu d’eux en bien, ça changera !

Avant de continuer, vous pourrez observer que j’ai une fâcheuse tendance à être attirée par les garçons dont le prénom commence par la lettre J. 

Pour moi, c’est un hasard.

Mais j’en ai quand même eu six différents, dont trois avec le même prénom. 

Peut-être quelque chose à aller creuser sur le divan d’un psy …

Aussi, pour des raisons de sécurité, afin d’éviter les représailles de leurs amoureuses actuelles, j’utiliserai uniquement leur initiale.

Le premier a avoir fait battre mon coeur, c’est J-C. 

Sixième primaire, dans le fond du bus qui nous conduisait à la piscine …

Il a pris ma main et on a partagé un paquet de Dinosaurus !

J’ai encore un petit sourire béat quand je repense à ce moment.

A notre première boum, il m’a invité à danser avec lui. 

C’était sur « I Want It That Away » des Backstreet Boys.

Et à la fin, mon premier bisou. 

Ce qu’on appelait à l’époque, un smack.

A ce moment-là, « l’amour » était simple.

Et j’aurais trouvé cela absurde de pleurer pour un garçon.

Moi, je ne suis pas une grande romantique.

Fêter la Saint-Valentin, avec un chemin de pétales de roses et la bouteille de Champomy à côté du lit, très peu pour moi.

Mais je sais apprécier les gestes audacieux.

En troisième secondaire, J. a dépensé l’entièreté de son argent de poche afin de pouvoir m’envoyer des sms le soir, avant de dormir.

Aujourd’hui, les sms sont illimités. Et cela n’aurait rien d’exceptionnel.

Mais jadis, un sms coûtait environ 0,20 centimes d’euro.

Et on devait aller acheter un ticket de recharge dans un magasin.

Pour les moins de 25 ans, sachez qu’à cette époque, recevoir des messages de la part d’un garçon, avait la même valeur que s’il vous avait offert un collier en diamant !

J. (un autre), que j’ai éconduit à plusieurs reprises, a carrément demandé à ma famille de me convaincre de lui laisser une chance.

Pour la persévérance, et parce qu’il fallait oser, j’ai accepté. 

Cette relation n’a pas duré.

Mais le geste méritait d’être souligné.

Lors de ma première cuite (à la Vodka melon, je ne conseille pas), J., (encore un autre) a pris soin, de me ramener chez moi, de me mettre au lit en se comportant comme un vrai gentleman.

Et surtout, il a fait comme si de rien n’était quand nous nous sommes revu le lendemain.

Un homme qui a tout compris …

Puis, un grand moment dans ma vie de jeune femme …

Ma première fois. 

J. (je sais, ça devient pathologique).

Une première fois parfaite, qui a débouché sur une première grande histoire d’amour.

Du genre ?

« J’ai seize ans, mais c’est l’homme de ma vie ! »

Preuve aujourd’hui, que j’avais tort, mais cette histoire a beaucoup compté.

Donc, elle est digne d’être citée.

Quand j’ai eu vingt ans, un garçon m’a demandé en mariage.

J’ai dit non.

Mais, il ne s’est pas dégonflé. Et il a réitéré sa demande quatre ans plus tard.

J’ai dit oui.

Le grand J.

Chéri.

Même si c’est celui qui m’aura causé le plus de tourments, un article ne serait pas suffisant pour énumérer toutes les choses bien qu’il a faites pour moi.

Je n’ai pas pour habitude de le flatter dans mes écrits, donc vous pouvez imaginer qu’en lisant ceci, il doit être en train de parader, tel un paon devant sa femelle.

Pour ceux que je n’ai pas cité …

Les L., M., B., et autres lettres de l’alphabet, ne vous vexez pas.

Vous aussi, vous avez fait des trucs sympa pour moi.

Si vous avez croisé mon chemin, c’est que vous avez compté, à un moment donné (un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout).

Alors …

A tout les garçons que j’ai aimés (avant ou pas) …

Merci d’avoir un jour fait partie de ma vie.

Grâce à vous, j’ai connu les coeurs à la place des yeux et les papillons dans le ventre.

Et ça, romantique ou pas, c’est quelque chose que je ne regretterai pas.

Tata Mackintosh