La vie de Tata

Et après tout ça ?

Le confinement…

On en entend parler à toutes les sauces.

Personnellement, je ne l’ai pas mal vécu.

Je n’irai pas jusqu’à dire que je voudrai vivre comme ça à l’année, mais il y a certaines choses que j’aimerai en garder.

Jardiner.

Je n’ai pas la main verte. J’oublie toujours d’arroser mes plantes et j’ai déjà réussi à tuer quatre cactus (oui, c’est possible). J’ai la chance d’avoir un grand jardin et je dois bien avouer que je n’avais jamais trop pris le temps de m’en occuper. Je tondais juste la pelouse pour ne pas avoir l’impression de vivre à côté d’une jungle mais mon travail s’arrêtait là. Etant donné que les balades à l’extérieur étaient limitées mais que le besoin de prendre l’air s’est rapidement fait sentir, j’ai beaucoup plus profité de mon étendue de verdure qu’à l’accoutumée. J’ai commencé à arracher une mauvaise herbe par-ci, puis une autre par-là. Puis, on ne m’a plus arrêtée. Bree Van de Kamp sort de mon corps ! J’ai taillé mes arbustes, remis en état mes deux petits potagers surélevés, balayé la terrasse, … Sécateurs et broyeurs n’ont plus de secret pour moi. J’ai pris goût à avoir un jardin bien entretenu. Et scoop de folie, j’ai semé des carottes que je pourrai manger d’ici quelques semaines. Enfin j’espère, parce qu’après analyse de mon Pèpère, je ne les ai pas bien semées (note à moi-même : penser à regarder un tuto YouTube la prochaine fois). En bonus, j’ai attrapé quelques couleurs. Moi qui ne m’expose jamais au soleil en temps normal (Dracula est plus bronzé que moi), j’arbore maintenant un teint très légèrement hâlé.

Nettoyer.

Pour éviter qu’il y ait un malentendu, j’ai toujours nettoyé ma maison régulièrement. Mais quand tu es toute la journée chez toi, et que tu as le temps de visiter les recoins les plus inexplorés de ta maison, tu découvres qu’en fait, ta maison n’est pas aussi propre que tu le pensais. Je suis loin d’être une maniaque mais je ne supporte pas non plus vivre dans la saleté. Alors, quand je suis tombée sur des moutons plus gros que ceux qui vivent dans une bergerie, derrière mon fauteuil, j’ai attrapé mon aspirateur, ma lavette et j’ai fait un vrai grand ménage. Attention, je ne compte pas passer mon futur temps libre à astiquer. Mais je pense que de temps en temps, contrôler l’arrière des meubles ne sera pas du luxe. En plus, j’ai retrouvé le jeton manquant d’un de nos jeux de société. Qui sait, avec un peu (beaucoup) d’espoir, je trouverais un lingot d’or la prochaine fois.

Apprendre l’anglais.

Je n’ai jamais eu de cours d’anglais à l’école car on m’avait convaincue à l’époque, que le latin était un indispensable pour mon avenir professionnel. « Horum omnium fortissimi sunt Belgae ». Voilà ce que j’en ai retenu. Autant vous dire, que même si je suis d’accord avec cette locution, ça ne me sert pas des masses. Quand je suis revenue de mon voyage aux Etats-Unis en octobre 2014, j’ai annoncé à tout le monde que j’allais apprendre l’anglais. Sept ans plus tard, j’étais forcée de constater que je n’étais pas plus avancée dans l’apprentissage de la langue de Shakespeare. Ce confinement m’a donc permis de ne plus trouver comme excuse, le manque de temps et, de m’y mettre sérieusement. Alors j’avance petit à petit mais je sais maintenant dire : « The horse eats an apple » et aussi : « And i go ». And i go où ? Ca, je ne sais pas. Mais ce que je sais, c’est que je suis motivée pour continuer à apprendre à speaker l’english.

Manger plus sainement.

J’aime la bonne bouffe. Et comme le dit si bien Lumière dans la Belle et la Bête : « Cuisine au beurre c’est la meilleure et croyez-moi je suis connaisseur. » Mais comme je ne bougeais pas trop de chez moi et que je n’avais aucune envie de céder à la tendance du sport à domicile, il a bien fallu faire attention à ce que je mangeais si je voulais que mon entourage me reconnaisse à la fin de cette période d’éloignement. Je me connais. Je dis : « juste un mélo-cakes » et je m’arrête quand le premier étage de la boîte familiale est terminé. J’ai donc pris la décision de ne pas acheter de gougouilles quand je faisais mes courses. Et j’ai aussi testé de nouvelles recettes plus saines, qui se sont avérées délicieuses même s’il n’y avait pas une plaquette de beurre et dix kilos de fromage dans la liste des ingrédients. Comme je n’ai pas de balance, je ne sais pas vous dire si j’ai perdu du poids. Mais en tout cas, je n’ai pas grossi. Je rentre toujours dans mon jean d’avant confinement.

J’aimerai aussi pouvoir continuer de ne pas mettre mon réveil pour me lever et mettre un jogging pour m’habiller. Mais la vraie vie reprend doucement sa place et le train-train quotidien qui va avec aussi.

Heureusement d’ailleurs…

Sinon, je ne pourrais jamais faire admirer les recoins rutilants de ma maison à mes amis.

Ou encore, leur faire déguster ma délicieuse salade de carottes râpées lors d’un barbecue dans my beautiful garden.

See you soon…

Tata Mackintosh

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