Un bonheur par jour.

Je ne sais pas pourquoi, il m’arrive régulièrement de vivre des journées où rien ne va. Il doit exister quelque part dans un code juridique, une loi qui dit qu’au moins une fois par semaine, Tata Mackintosh doit avoir une bonne grosse journée de m@%) » !

Vous savez, ce genre de journée qui, dès que vous vous réveillez, vous ne la sentez pas. Bien entendu, rien dans cette journée n’est de ma faute, ce sont les autres qui m’énervent. Moi, j’avais juste prévu de passer une excellente journée dans la joie et la bonne humeur mais le reste du monde a décidé de m’ennuyer.

Quoi ?

Moi ?

De mauvaise foi ?

Très peu…

J’avais déjà entendu que, peu importe le type de journée que l’on vit, il y a toujours au moins une chose de positif que l’on peut en retirer.

Je me suis donc prêtée au jeu et durant tout le mois de mai, j’ai noté chaque jour, ce qui m’avait rendue le plus heureuse (même les fameux jours dont je parle juste avant).

01/05 : Mon mari m’a offert un muguet à replanter. Du coup, j’aurai du muguet chaque année.

02/05 : J’ai fait pour la première fois une focaccia, et elle était délicieuse.

03/05 : J’ai croisé un lièvre en allant promener.

04/05 : J’ai mangé des croquettes et ça faisait très (trop) longtemps.

05/05 : J’ai fait une séance de méditation qui m’a bien déstressée.

06/05 : Pastis (mon chien) m’a fait un gros câlin. Ce qui est assez rare pour être souligné.

07/05 : J’ai dansé avec ma fille dans le salon.

08/05 : J’ai téléphoné à ma Marraine, et on a papoté cuisine pendant 30 minutes.

09/05 : J’ai gagné au jeu de société « Magellan », contre mon plus redoutable adversaire.

10/05 : Je me suis assise sur une plage de galets et j’ai regardé la nature.

11/05 : J’ai été marcher une heure toute seule (sans chien, sans mari, sans enfant). Juste moi.

12/05 : Mon amie Alice (que vous connaissez un peu maintenant) m’a téléphoné, juste pour savoir comment ma journée s’était passée.

13/05 : 131 vues sur mon article « Alice ». Waouw !

14/05 : Au travail, on m’a remerciée pour ma gentillesse.

15/05 : J’ai écouté mon podcast préféré.

16/05 : J’ai fait un appel vidéo avec ma sœur et mon neveu que je n’avais plus vu depuis longtemps.

17/05 : Ecouter ma fille qui chante « Bohemian Rhapsody » de Queen à tue-tête. « Mamaaaaa houhouhou » !

18/05 : J’ai fait une longue ballade avec Alice (décidément, elle est vraiment partout !).

19/05 : J’ai mangé de la glace aux cookies avec mon mari dans le fauteuil devant une bonne série.

20/05 : C’est une veille de jour férié, pas besoin de plus pour me rendre heureuse.

21/05 : Regarder ma fille qui joue avec une autre petite fille et qui n’a pas besoin de moi. Elle grandit…

22/05 : J’ai été au lit tôt, juste pour pouvoir lire mon livre.

23/05 : Partir promener habillée comme en été. Me rendre compte une fois là-bas, qu’il fait super froid. Et trouver un pull à Chéri dans le coffre de la voiture.

24/05 : On m’a offert une boîte de Raffaello. Dois-je en dire plus ?

25/05 : Ma fille qui me fait sa première blague. A savoir, faire semblant de venir me faire un bisou pour en réalité, me faire des chatouilles dans le cou.

26/05 : Vivre une journée où ma fille ne fait que des bêtises, mais la terminer par un « je t’aime Maman » et tout lui pardonner.

27/05 : J’ai lavé Pastis, et pour une fois, il s’est laissé faire.

28/05 : J’ai rangé mon garage et j’y ai retrouvé une boîte pleine de souvenirs.

29/05 : J’ai reçu un super cadeau de la part d’un ami, et je ne m’y attendais vraiment pas.

30/05 : J’ai fait une longue balade avec ma fille au bord de l’eau, et on a vu de nombreux animaux.

31/05 : J’ai planté des lavandes devant chez moi. Mon entrée est beaucoup plus jolie et ça sent super bon.

Voilà donc, 31 jours et 31 petits bonheurs.

Hier, nous étions le 1er juin, le jour de mon anniversaire. J’ai eu 32 ans. Et c’était le 32ème jour de ma démarche.

Coïncidence ?

Je ne crois pas…

J’ai beaucoup apprécié faire cette expérience. Je me suis rendue compte qu’avant, je vivais certaines de mes journées de façon blasée. Sans prendre conscience des petits bonheurs qui se présentaient chaque jour à moi. Au début de l’expérience, je me suis aussi dit, qu’il y avait des journées où il n’y aurait rien de positif à noter. Mais les preuves sont là. C’est possible.

A l’avenir, je ne pense pas continuer de noter quotidiennement dans mon carnet mon bonheur de la journée. Mais avant de m’endormir, je vais y penser.

Car même si la journée a mal commencé, je trouve que c’est une bonne façon de la terminer.

Et pour terminer, une citation d’un spécialiste en la matière…

« Il en faut peu pour être heureux » de Baloo.

Tata Mackintosh