La vie de Tata

No pain, no gain ?

Vous souvenez-vous de mon article sur les joggings ?

Celui qui disait que je n’étais pas sportive et que le jogging était uniquement réservé à ma garde-robe ?

Et bien les choses ont changé …

Je cite : « Celui qui me verra enfiler une tenue de sport et des baskets dans le but d’aller transpirer et suffoquer n’est pas encore né. »

Cette phrase écrite par moi-même, le 28 avril 2020, n’est qu’un mensonge.

Une semaine à peine, après avoir publié cet article, j’ai commencé à faire du sport sérieusement.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

Et aussi, parce que je souhaite vraiment que mon enfant fasse de l’activité physique et que concrètement, je ne peux pas servir d’exemple si je reste le pétard dans mon canapé.

De plus, j’estime ne pas avoir le droit d’exiger de ma fille qu’elle pratique une activité qui lui permette de se dépenser, si moi, mon sport, c’est de regarder des séries télé.

Durant mon enfance et mon adolescence j’étais très sportive (sauf quand il fallait courir). 

Puis pour une raison que j’ignore (soyons honnête, par fainéantise), j’ai tout arrêté du jour au lendemain.

Se remettre au sport après plus de douze ans, je ne vous cache pas que c’est chaud boulette.

Vous êtes nombreux à me demander ce que je fais exactement et surtout, comment j’arrive à m’y tenir.

J’ai abordé la chose en douceur et le reste est venu naturellement.

Au début, j’ai commencé par faire des petites ballades. Je faisais aussi une demi-heure de vélo d’appartement de temps en temps. 

Puis, au fur et à mesure, les ballades sont devenues des randonnées et les demi-heures de vélo se sont transformées en heure. 

Progressivement, je me suis améliorée et cela m’a poussée à continuer.

Et même que maintenant, j’aime à nouveau faire du sport.

On m’aurait dit ça il y a un an et demi, j’aurais éclaté de rire, levé les yeux au ciel, puis soufflé, parce que rien que d’imaginer faire des abdos/fessiers, cela m’aurait épuisée.

Alors comment je fais pour tenir dans la durée ?

Ma « méthode » est simple.

Je fais ce que j’ai envie, comme j’en ai envie et quand j’en ai envie.

Je ne m’impose rien et je n’ai pas de programme prédéfini.

Du sport, oui.

Mais uniquement si cela me fait plaisir.

Mon but est de me dépenser et de passer un bon moment. 

Pas de devenir championne olympique.

Bien que si cela arrive un jour, j’accepterais volontiers la médaille.

Comme je n’ai pas vraiment d’objectif à atteindre, si ce n’est, passer un bon moment, je teste vraiment plein de choses différentes.

Aucunes limites, aucunes barrières.

Je fais tout ce qui me donne envie.

J’ai notamment recommencé à danser en suivant des chorégraphies. 

Cela laisse certaines personnes septiques (surtout quand je danse sur Shakira). 

Mais je vous assure que je transpire et surtout, que je m’amuse.

Je fais un peu de boxe (la plupart du temps, quand j’ai un peu trop de colère à faire sortir).

Il n’y a rien de plus satisfaisant, que d’imaginer mettre KO, celui ou celle qui nous a cassé les bonbons un peu plus tôt dans la journée.

Je fais pas mal de vélo d’appartement. 

Quand j’en parle, beaucoup me disent, qu’ils trouvent cela barbant. 

Au début, je trouvais aussi cela très monotone. 

Mais je me suis concoctée une playlist digne d’une boîte de nuit, et croyez-moi, quand je l’écoute en pédalant, je fais presque concurrence à Philippe Gilbert.

Je fais toujours du yoga, même si j’avoue être moins assidue depuis que le cours a dû être suspendu.

Mais …

Le changement sportif le plus radical opéré depuis l’année passée, est le fait que …

Roulements de tambour … 

Je me mise à la course à pied.

Oui, vous avez bien lu !

La fille qui n’a jamais réussi un seul test Cooper durant sa scolarité, sait aujourd’hui courir jusqu’à 8 km sans s’arrêter.

Et cela me procure une immense fierté.

Et le mieux, c’est que je le fais avec le sourire.

Mon petit plaisir coupable quand je cours, c’est lorsque je croise quelqu’un que je connais.

J’observe l’étonnement dans le regard.

Alors, je me redresse, adopte une attitude de gazelle, et prends un air naturel et détaché du style: « Hey ! Salut ! Toi aussi tu cours ? »

Alors qu’en vrai, je suis souvent au bout de ma vie.

Mais je m’accroche, parce que je sais ce que je vais en retirer à la fin.

Bien que je sois plutôt une sportive solitaire, je trouve parfois très chouette d’être accompagnée ou d’accompagner dans une activité physique (je vois votre sourire, personnes à l’esprit mal tourné).

Je choisis aussi très souvent mon sport en fonction de la météo.

Je privilégie les activités d’extérieur dès que le temps le permet. 

En plus de faire le plein de vitamines D et de bon air, je travaille aussi mon bronzage. Ce qui dans mon cas, n’est pas négligeable (team cachet d’aspirine ici).

Et j’arrive à garder ma motivation principalement parce que, j’ai changé ma façon de penser.

« Je n’en suis pas capable. » ou « Je n’ai pas le temps. », sont le genre de phrases que j’ai banni de mon vocabulaire.

Je les ai remplacées par …

« J’en suis capable car je suis une guerrière. » 

« Une seule heure de sport pour plusieurs heures de bien-être. Cela en vaut largement la peine.» 

Essayez !

Ça change tout, vous verrez.

Donc, désolée de vous décevoir mais il n’y a pas vraiment de grand secret.

Pour moi, le meilleur moyen de faire du sport et de s’y tenir, c’est de le faire avec plaisir.

Et avec de la patience (beaucoup de patience), vous verrez aussi des résultats physiques arriver.

Les bienfaits moraux eux, ont au moins la décence d’arriver beaucoup plus rapidement.

Donc si vous pensez que vous n’êtes pas « sportif », c’est peut-être que vous n’avez pas encore trouver le sport qui vous procure du bonheur.

Ou simplement, que vous êtes très bien comme ça, et que vous n’avez pas besoin de plus.

Faire du sport ne doit pas être une obligation. 

Juste un moment qui apporte de la satisfaction …

Tata Mackintosh

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