La vie de Tata

Des hommes comme chez Ikea.

Attention ! Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.

Alors non, je ne souhaite pas délaisser Chéri au profit d’un beau grand Suédois.

Et ce, même si leurs boulettes sont excellentes …

Simplement, je me disais que ça pourrait être pratique, d’avoir des hommes à monter soi-même (n’y voyez pas de mauvais jeu de mots).

Un homme en kit mais version tuning.

On pourrait le personnaliser selon nos goûts et nos préférences.

Pour les défauts, ce serait malheureusement inévitable…

Quand on achète chez Ikea, on doit s’attendre à ce qu’à la fin de la
construction, il y ait toujours une pièce en trop qui ne sert à rien.

Mais SURTOUT, ils seraient accompagnés de leur mode d’emploi.

Les hommes disent des femmes, qu’elles sont compliquées.

Mais moi, je vous dis que les hommes ne sont pas en reste.

Durant ce siècle, notre société a fortement évolué. Et heureusement pour
nous, les femmes, les gens commencent enfin à comprendre que nous sommes l’égal de l’homme.

Mais l’inverse est aussi vrai !

L’homme est l’égal de la femme.

Et tant mieux, car de plus en plus d’hommes se sentent assez sûr d’eux pour exprimer leur sensibilité. Ils n’ont plus peur de « manquer de virilité », s’ils viennent à exprimer leurs sentiments.

Ceux-là, je les adore.

Les choses sont simples, claires et efficaces.

Les autres, bin…

Ils devraient suivre un peu l’exemple.

Contrairement à ce que certains pensent, j’aime beaucoup les hommes.

Ils me fascinent.

Des fois, je les regarde, les écoute et les observe.

Bon d’accord, ça fait un peu Jane Goodall.

Mais étudier l’homme dans son habitat naturel commence à m’apprendre
certaines choses.

Par exemple, je remarque que de plus en plus d’hommes ont des complexes.

La bedaine, la calvitie, la taille, … Eux aussi, ils ont leur lot de petits
problèmes.

Mais le souci c’est qu’ils n’osent pas en parler et font semblant d’assumer.

Du coup, quand c’est à notre tour de les charrier, ils se vexent.  Mais
encore une fois, ils ne vont rien dire parce : « Moi être homme ! Moi pas montrer sentiments ! ».

Sauf qu’un jour (souvent trois mois après, comme ça, tu as le temps d’oublier et souvent aussi quand tu as tes règles et que ton niveau d’émotivité est à 9 sur l’échelle de Richter), ils vont te lâcher sans raison, une réflexion désagréable en pleine face. Et devant ton expression interloquée te diront : « C’est pour la fois, où tu as dit que je perdais mes cheveux ! »

Autre observation, les hommes aiment qu’on s’intéresse à eux.

Mais pas trop !

Je m’explique.

Si nous, les femmes, ne posons PAS ASSEZ de questions sur leur travail, leur
passion, leur bien-être, cela se traduit par un manque d’intérêt pour leur
personne.

Si nous, les femmes, posons TROP de questions sur leur travail, leur
passion, leur bien-être, cela se traduit par un manque de confiance envers leur personne.

Mais bon sang de bonsoir !

Où se situe la limite ?

J’ai également pu observer qu’il y a un gros dysfonctionnement au niveau de la communication chez les hommes.

Pour illustrer mes propos, voici un exemple :

Un homme dit à sa femme : « On irait bien faire les magasins ? »

La femme interprète cela par : « S’il me le propose, c’est qu’il en a envie. Il a besoin de s’acheter de nouveaux vêtements. Ça tombe bien, moi aussi ! »

Au fur et à mesure que la journée passe, l’humeur de l’homme s’assombrit.

Parce qu’en réalité, l’homme voulait que sa femme comprenne : « Il me
l’a proposé uniquement dans le but de me faire plaisir, donc je vais décliner
sa proposition. »

Bilan des opérations…

Silence radio sur le chemin du retour.

Alors je ne suis pas (encore) une experte en matière d’hommes, mais pas
besoin d’être une grande spécialiste pour savoir que si on avait un mode
d’emploi, ce genre de choses n’arriverait pas.

Les hommes sont beaucoup plus compliqués que ce qu’ils veulent bien
l’admettre. Et les femmes, beaucoup plus simples qu’il n’y paraît.

L’homme serait-il en fin de compte, une femme comme les autres ?

Tata Mackintosh.

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