Mais d’où vient Tata Mackintosh ?
Au risque de décevoir pas mal de monde, Tata Mackintosh n’est pas mon vrai nom.
Ceux qui savent, sont nombreux à me demander pourquoi j’ai choisi ce pseudonyme.
Il est temps pour moi, de lever le voile sur cette petite histoire, qui fera peut-être un jour partie de la grande histoire.
Oui, je suis une rêveuse …
Tata, c’est mon surnom depuis toujours.
D’aussi loin que je me souvienne, on m’a toujours appelée comme ça.
C’est une des syllabes du prénom qu’on m’a attribué à ma naissance.
On m’a déjà dit que c’était laid.
Je m’en moque, car ça me plaît.
C’est un surnom qui fait entièrement partie de moi.
D’ailleurs, je trouve qu’il devrait apparaître sur ma carte d’identité, puisqu’on m’appelle plus Tata que par mon vrai prénom.
Et je déteste qu’on m’appelle par mon prénom en entier.
Pas qu’il soit moche.
Mais soit il est mal prononcé (et jamais dans un sens qui m’avantage), soit c’est que je vais me faire enguirlander.
Pour le Mackintosh, c’est venu un peu plus tard.
Pour ça, nous devons remonter au 13 novembre 2012 à 11h50 précisément.
Pour replanter le décor, il faisait froid et humide.
J’étais à Stirling en Ecosse.
La veille, un ami m’a conté une histoire.
En Ecosse, il est apparemment fréquent de ne pas se faire appeler par le prénom qui nous a été donné à la naissance.
En gros, une mère a peut-être engendré un petit Dougal, mais ce dernier se fera appelé Craig, toute sa vie.
Un peu comme moi, qui m’appelle Tata en fin de compte.
En bonne touriste, je décide d’aller visiter le château pour m’abriter un moment de la célèbre pluie écossaise.
Passion châteaux forts ici, alors quand je découvre que le donjon a été aménagé en salle, pour se déguiser avec des vêtements de l’époque, je tombe en amour.
J’enfile donc la robe et la coiffe de la maîtresse du château et m’amuse à faire des révérences à mon sujet (Chéri).
Et là, dans ma tête, il y a comme une étincelle.
Si Dougal peut s’appeler comme il le souhaite, moi je serais dorénavant, Tata Mackintosh.
La classe !
Ça nous a beaucoup fait rire mon troubadour et moi.
Et ce qui était à la base une blague, est devenu mon nom non officiel.
Mais très utilisé quand même, puisque je l’utilise entre autre pour signer tous mes écrits.
Petites anecdotes …
Je me sers également pas mal de ce nom pour parler de moi avec humour.
A tel point que la femme d’un ami pensait vraiment que je m’appelais Tata Mackintosh.
Elle a été un peu déçue en entendant mon vrai patronyme.
Je m’en sers également de manière utile, quand un gros lourd me drague en soirée et me demande mon petit prénom.
Pour mon petit neveu, je suis tata Tata (à prononcer sur l’air de la cinquième symphonie de Beethoven pour donner plus d’effet).
Et enfin, la poste approuve ce prénom et ce nom car, à plusieurs reprises, on m’a envoyé du courrier ou des colis à ce nom, et ils arrivent toujours à destination.
Voilà donc l’histoire de la naissance de Lady Tata Mackintosh.
Et encore une fois grâce à Chéri, ce souvenir a été immortalisé.
La photo est de très mauvais qualité mais elle a toute son importance.
Je vous dis à la semaine prochaine, en vous faisant ma plus belle révérence.
Tata Mackintosh