
Bien dans ma culotte.
Est-ce qu’une petite culotte peu réellement changer la vie ?
J’ai envie de vous dire oui.
Avant, j’avais une culotte porte-bonheur.
A chaque fois que je la mettais, il m’arrivait toujours des trucs hyper cool dans la journée.
Mais un jour, elle a rendu l’âme et j’ai dû me résoudre à la jeter.
Ne vous moquez pas !
Cette histoire est vraie.
Et j’ai été très attristée de perdre à tout jamais ma culotte fétiche.
Je n’en ai jamais retrouvé une qui avait un tel pouvoir.
Mais, j’en ai trouvé une autre qui me procure beaucoup de bonheur …
Il y a un an, j’ai effectué un constat.
A la fin de mes règles, j’avais chaque fois, des petites irritations (là, je viens probablement de perdre l’intégralité de mon lectorat masculin).
Il ne m’a pas fallu longtemps pour me rendre compte, que je supportais de moins en moins les serviettes hygiéniques jetables.
Je n’ai jamais aimé les tampons et je ne me sentais pas à l’aise d’essayer la fameuse cup.
Du coup, j’ai fait mes petites recherches et je suis d’abord tombée sur des serviettes hygiéniques lavables.
J’ai opté pour un kit découverte pas trop cher, avec plusieurs tailles de serviettes. Sans connaître, je n’avais pas envie d’investir ma petite fortune dans un nouveau système qui ne me conviendrait peut-être pas.
J’ai donc trouvé chez le diable en personne, Amazon, un kit de dix serviettes hygiéniques lavables pour moins de 25 euros. (Teamoy serviettes hygiéniques réutilisables en fibre de bambou)
Elles avaient de très bons avis et en plus, il y avait des licornes dessus. Ce qui pour moi, est un gage de qualité.
Ma première impression, serviettes en mains, a été que pour le prix, elles avaient l’air plutôt pas mal.
Le tissu qui allait être en contact avec ma petite pèpète était très doux. Ce qui est primordial. Qui a envie de mettre un morceau de papier Emeri dans le fond de sa culotte ?
Et en plus, elles étaient vraiment belles. Il n’y a que moi qui les voient, mais ça contribue à mon plaisir, donc ça a son importance.
Le premier essai a été très concluant.
Plus confortables que des serviettes classiques même si on sent quand même qu’on a mis quelque chose. Pas de mauvaises odeurs. Reste bien en place malgré le fait qu’elles se ferment avec une pression et qu’il n’y ait pas de bandes adhésives en dessous.
Cela demande juste un peu d’organisation car il faut bien entendu, les laver.
Quand je suis chez moi, je les rince directement à l’eau froide (pas à l’eau chaude, sinon le sang se fixe dans le tissu et bon courage pour enlever les tâches après). Il faut être à l’aise avec son corps et ne pas avoir peur de mettre ses mains dans le cambouis, si je puis dire … Puis, à la fin de la journée, hop dans un filet de lavage et à la machine (pas au dessus de 40°C).
Et quand je suis en déplacement, je les referme et les glisse dans le sac prévu à cet effet. Et quand je rentre, je réalise l’étape citée dans le paragraphe précédent.
Après de nombreux usages et lavages, je peux vous dire qu’elles n’ont pas bougé. Et au bout d’un an, mon achat est plus que rentabilisé.
Il en existe vraiment de toutes tailles, pour tous les flux (comme pour les serviettes jetables) et pour tous les goûts.
Seul bémol (c’était trop parfait), quand je pratique un sport qui demande beaucoup de mouvements, comme le yoga, la boxe ou la course à pied (jamais eu de soucis en marchant ou en faisant du vélo), la serviette a un peu tendance à se déplacer et je ne me sens pas à 100% en sécurité.
Donc, il y a six mois, j’ai fait l’acquisition d’une culotte menstruelle.
Là aussi, pas envie de mettre des mille et des cents avant d’avoir testé.
J’ai donc acheté une culotte pas cher mais encore une fois, avec de bons avis (parce qu’il ne faut pas prendre trop de risques non plus).
Encore une fois, j’ai été séduite pas l’esthétique. Ce n’est pas parce que j’ai mes règles, que j’ai envie de porter la culotte de ma grand-mère.
Une taille haute avec de la dentelle. (Culottes menstruelles Cheeky Wipes sur le site de Sebio)
Là aussi, il y en a pour tous les flux et tous les goûts.
Quand j’ai reçu ma culotte, pour la première fois de ma vie, j’étais impatiente de voir les Anglais débarquer.
J’ai un flux moyen, plus abondant les trois premiers jours et léger les deux derniers. Vous n’aviez peut-être pas envie de le savoir, mais c’est important pour la suite.
La première fois, j’ai testé la culotte un jour où je savais que je ne devais pas partir de chez moi.
Deuxième jour du cycle et donc, en condition extrême …
En l’enfilant, j’étais surprise car je n’ai senti aucune différence. J’avais vraiment l’impression de mettre ma culotte de tous les jours.
J’ai fait ma journée normalement et j’ai même fait du sport.
Petite parenthèse. Il est recommandé de la garder plus ou moins 8 heures. Je l’enfile donc le matin et en général, je me change quand je rentre en fin d’après-midi, début de soirée. Je dépasse donc légèrement les 8 heures mais je n’ai jamais eu de soucis de fuites ou autres désagréments. Parenthèse fermée.
Mon verdict en fin de journée était rendu …
Mais pourquoi, n’avais-je pas testé cette culotte de règles plus tôt ?
Zéro fuite, zéro odeur, zéro sensation d’humidité, 100% de confort.
Même lors de la pratique d’un sport intensif.
Je me suis empressée de la nettoyer pour la remettre le lendemain.
Pour la laver, même principe que pour les serviettes lavables.
Elle aussi a été mise, lavée, remise et relavée. Et elle n’a pas bougé.
Honnêtement au départ, je me disais que si ce système me convenait, je regarderais pour investir dans des culottes ou serviettes plus chères. Mais maintenant, pour ma part, je n’en vois pas l’intérêt.
Alors c’est certain que mes accessoires de menstruations (quel mot magnifique !) ne sont pas fabriqués localement, en laine de chèvres nourries à l’herbe bio, qui sont massées toutes les trois heures pour leur plus grand confort.
Mais chacun fait avec ce qu’il a dans son portefeuille.
Si vous avez les moyens et l’envie de dépenser 5O euros dans une belle culotte fabriquée à moins de 1000 km de chez vous, en coton et bambou bio, foncez !
Si vous préférez acheter une belle culotte à 10 euros fabriquée de l’autre côté du globe, en coton normal, foncez aussi !
Vérifiez peut-être juste, que ce soit fabriqué en tissus certifiés sans substances nocives. On est pas des kamikazes non plus !
Ma démarche était avant tout, une recherche de plus de confort. Mais après un an sans serviettes jetables, j’ai remarqué que ma poubelle de salle de bain a considérablement diminuée. Niveau zéro déchet, on est bien.
Ecologiquement parlant, je pense que c’est un peu mieux, mais pour en être certaine, il faudrait que je prenne en compte tous les facteurs de fabrication des tissus, le taux de pollution et l’empreinte carbone pour la faire arriver jusque chez moi. Donc sur ça, je ne m’avance pas. Je suis blogueuse, pas ingénieure à la NASA !
En résumé, j’adhère totalement aux serviettes lavables et aux culottes menstruelles.
Avec une préférence pour les culottes qui sont pour moi, plus pratiques et plus confortables.
Mais, il y a un investissement un peu plus important à faire au départ.
Investissement qui selon moi, en vaut largement la peine.
Un retour en arrière serait pour moi, inimaginable.
Je vis beaucoup mieux ma période de règles depuis que cette culotte est entrée dans vie.
Alors peut-être que comme toutes les nouvelles inventions et technologies, on découvrira un jour, qu’en fait ce n’est pas si bien et bla bla bla …
En attendant, moi, je suis presque ravie d’avoir mes ragnagnas !
Tata Mackintosh
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